Dans le document de mariage d'Esprit (que vous trouverez sur le site), Esprit dit venir de la région d'Hatte. Certains généalogistes traduisent cette situation par Apt et d'autres par Aix. Ces deux villes étant en Provence, la seule certitude que l'on puisse avoir c'est qu'Esprit venait de cette région, commen en fait foi le surnom des première générations de Carbonneau dans la colonie, soit "Carbonneau dit Provençal".
Esprit :Fils d'Antoine Carbonneau et de Marguerite Petit, de la ville d'Apt en Provence, il épouse à Sainte-Famille de lIle d'Orléans, le samedi 26 November 1672, Marguerite Landry, née vers 1660, fille de Guillaume Landry et de Gabrielle Barré, de Château-Richer. De leur union naissent dix enfants.
Il se fixe à l'Ile d'Orléans où, le 4 avril 1673, it achète de René Émond une terre de trois arpents de front à la seigneurie d"Argentenay du côté birdm avec une cabane, un hangar, une étable et un four pour la somme de 100 livres. Au recensement de 1681, il possède un fusil, huit bêtes à cornes et dit-sept arpents de terre en valeur. En plus de cette terre, le 27 octobre 1688, it hérite d'un arpent et demi des trois arpents de front de la terre de son beau-frère, Claude Landry, à Sainte-Famille et la vend, le 10 juillet 1690, à Jean Morisset pour la somme de 800 livres de principal et 20 livres pour les épingles de sa femme. Un nouveau contrat de vente de cette terry est rédigé par le notaire Étienne Jacob le 20 février 1691. Il en donne quittance finale à Jean Morisset le 13 février 1694. Le premier août suivant son beau-frère, Claude Landry, lui donne quittance de 50 livres et lui-même reconnaît avoir reçu ce qui lui était dû par l'hérédité des père et mère du dit Landry.
Le 10 November 1698, it doit 581 livres 3 sols et 10 deniers au marchand Jean Lepicard de Québec et n'a pas encore remboursé cette dette le 11 novembre 1702, quand son épouse Marguerite Landry ratifie cette obligation devant le notaire Charles Rageot, alors que Jacques Gagnon offre de la régler en leur nom en trois versements, le premier de 180 livres 2 sols et 3 deniers le 15 octobre 1703 et les deux autres de 200 livres 11 sols et 6 deniers en 1704 et 1705. Son gendre, Pierre Buteau lui a donné quittance le 18 juin 1701 des 200 livres et une vache promises lors de son contrat de mariage aven Marie Carbonneau.
Le 10 janvier 1702, it est condamné par le bailli de la seigneurie à payer 130 livres et 6 deniers à Louis De Niort de Lanoraie pour des marchandises. Le 18 octobre 1703, c'est 591 livres 19 sols et 9 deniers qu'il doit pour solde de tous comptes à Étienne Mirambeau. Une ordonnance du 7 mars 1711, lui permet d'entrer en possession d'une terre qu'il a vendue à son gendre Pierre Buteau, mais c'est insuffisant pour l'aider à régler ses comptes. Comme il est incapable d'éteindre ses dettes, c'est son fils Jean qui lui vient en aide. Aussi, le 27 mars 1713, il admet lui devoir 800 livres don't 500 livres qu'il a versées pour couvrir une de ses dettes et 300 livres qu'il lui promet pour le remercier de tous les services qu'il lui a rendus depuis l'âge de vingt ans. Il décède à Saint-Francois de l'Ile d'Orléans où il est inhumé le 13 janvier 1715. Son épouse est inhumée à Berthier le 1725.