Reconnu pour sa grande générosité, mais aussi pour son franc-parler, notre papa, Popsy comme
nous l’appelions, aimait par-dessus tout voyager. Il adorait Cuba et ses gens, bien entendu
le soleil et découvrir des coquillages sur la plage. Il utilisait d’ailleurs le mot espagnol similar
pour dire que, peu importe d’où ils viennent, au fond les gens sont partout les mêmes.
Peintre en bâtiment de métier, il nous en avait appris les rudiments en nous répétant sans cesse
que « peinture c’est pas beurrer! ». Un travail se devait d’être bien fait, sinon il valait mieux ne
pas le faire du tout. Un autre de ses dictons préférés, « On a toujours le choix », servait à nous
rappeler qu’il ne fallait pas mettre de côté un choix qui semblait difficile, que ce choix était possible,
mais qu’il fallait être prêt à en assumer la responsabilité.
Toi qui étais toujours si ponctuel, il nous semble que tu étais en avance sur ce dernier rendezvous.
C’était trop tôt. Mais puisque c’est ainsi, il ne nous reste qu’à te souhaiter bon voyage
avec, comme seul bagage, notre amour et tes souvenirs.
Tes filles, Claudia et Maryse.