(Résumé tiré des notes de Françoise Paradis-Jeannotte) Jean-Baptiste est né à Berthier-en-Bas. Il fait ses études à la High School de Windsor (Ontario) et à Détroit dans l'État du Michigan. En 1886, il épouse à Québec (dans la paroisse Saint-Roch), Rose-Anna Caron, fille de Joseph Caron, ouvrier, et de Marie Labrecque.
- Menuisier et agent d'immigration pour le gouvernement provincial à Normandin (Lac-Saint-Jean) de 1894 à 1900 et à Biddeford (Maine) de 1906 à 1908.
- Maire de Normandin en 1895 et 1896 et de 1899 à 1902.
- Préfet du comté de Lac-Saint-Jean de 1894 à 1900.
- Candidat libéral défait dans Lac-Saint-Jean en 1904.
- Élu sans opposition député libéral dans la même circonscription à l'élection partielle du 14 octobre 1908. Réélu en 1912, son siège devint vacant en juin 1915 à la suite de sa nomination au poste de gouverneur de la prison de Québec. Il occupera ce poste jusqu'à son décès, en 1936, à l'âge de 72 ans.
- Il fut inhumé à Québec, dans le cimetière Saint-Charles, le 7 décembre 1936.
Membre des Chevaliers de Colomb.
Le 20 octobre 1909, sur les rives de la rivière Ashuapmouchouane, la population de St-Félicien inaugure le pont Carbonneau nommé en l'honneur du député libéral, Jean-Baptiste. Ce dernier joua sans doute un rôle majeur auprès des autorités gouvernementales pour débloquer les crédits nécessaires à ce gigantesque chantier. Ce pont couvert de type Town, d'une longueur record de 335 mètres, fut considéré comme un chef-d'oeuvre d'architecture. Sa notoriété s'étendit dans un article du National Geographic, magazine de mai 1939. Le dimanche 26 avril 1942, la crue des eaux chargée de glaces emportera avec elle l'oeuvre magistrale. En 1945, on reconstruit un autre pont qui portera toujours le nom de Pont Carbonneau.